Scandale impliquant Netflix : la plateforme est-elle responsable ?

Face à une grande agitation lors de la 17e étape du Tour de France au col de la Loze, Thierry Gouvenou, connu pour être l'homme derrière les coulisses de la Grande Boucle, a pointé du doigt l'effet néfaste de Netflix.

Instabilité durant la course: L'effet des motos

Lors cette édition du Tour de France, les motos ont sans cesse été sous les feux de l'actualité. On se souvient de la situation tendue dans la montée vers Joux-Plane où Tadej Pogacar avait été contraint de ralentir sa course en pleine offensive face à Jonas Vingegaard, à cause de deux véhicules trop proches au peloton de tête. Un autre exemple frappant a été lors de l'étape principale au Col de la Loze, où Jonas Vingegaard, ainsi que d'autres cyclistes, ont soudainement dû mettre leur course sur pause à cause d'une moto en panne.

Chaos pendant l'événement: Les spectateurs mis en cause

En dépit des dysfonctionnements notoires des motos, Thierry Gouvenou, en charge de la direction technique de cette course internationalement renommée, a pointé du doigt la grande affluence des spectateurs dans les cols comme étant à l'origine de ce chaos. « Nous sommes confrontés à un public nouveau et inattendu », a-t-il confié à l'AFP. Il a par ailleurs évoqué Netflix qui a attiré cet afflux de spectateurs grâce à sa docu-série sur le Tour de France. Il a conclu en disant: « C'est soit l'effet Netflix, soit l'intensité du duel Pogacar-Vingegaard, mais nous sommes un peu pris au dépourvu ».

Un appel à l'amélioration

Face à ces perturbations successives, les organisateurs de la plus importante course cycliste du monde sont maintenant plus que jamais déterminés à apporter des modifications dans les prochaines éditions. Ils doivent non seulement «trouver des solutions» mais peut-être aussi «revoir la taille de l'échelon de course» (règles qui contrôlent le fonctionnement des véhicules suivant la course). Ils sont dorénavant appelés à « se remettre en cause », a assuré Thierry Gouvenou.